2024 nous voilà !

A un peu plus d’un mois du festival, nous vous invitons à redécouvrir qui nous sommes et à rencontrer celui que nous suivons depuis ses débuts et qui revient cette année avec une pièce phare : 

KAL (Je t’aimerai jusqu’à la fin des temps)

Dimanche 7 avril 2024 – 18h, grand grenier à sel – Honfleur.

Nous accueillerons la Compagnie Soleil Glacé sur deux jours complets, pour une réadaptation de la pièce et de la scénographie aux greniers à sel. Un cadeau que nous fait Paul Francesconi, maintenant habitué des scènes nationales. La rencontre avec Paul a marqué nos débuts respectifs et scellé de jolis liens entre lui et nous, et au-delà, entre nous et tout son groupe de comédiens. Les œuvres de Paul sont au carrefour des arts que nous aimons tant mêler : théâtre, poésie, conte, musique et danse…

©Thierry Laporte

Un parrain pour l’édition 2024

Chaque année l’horizon se fait plus fou. Les crises s’enchaînent, les frontières se ferment, le monde s’autodigère… Alors plus que jamais, nous continuons à défendre une culture ouverte, accessible à tous, du premier au dernier âge. Cette année, nous avons choisi un homme de théâtre et de poésie pour porter plus loin notre message : c’est la troisième fois que nous accueillons Paul Francesconi, originaire de la Réunion. Ses créations sont toutes une invitation au voyage, une échappée poétique nécessaire, une véritable rencontre avec l’autre, avec nous-même et nos altérités. Alors avec lui et avec tous les autres artistes de cette belle édition, nous voulons vibrer « jusqu’à la fin des temps ». Bon voyage à tous !

Vanessa Simon Catelin – Fondatrice et directrice artistique

©Christophe Raynaud de Lage

« Si je devais nommer un seul élément qui est le moteur de la poésie, je dirais qu’il s’agit de l’Amour. Amour d’écrire, amour de rêver à un autre monde, amour de la rencontre. Amour, ce sentiment étrange où quelque chose ou quelqu’un d’autre devient plus important que nous-même. Nous avons besoin de parler d’amour, en temps de crise, en temps de mutation, en urgence. Sans angélisme. Avec bienveillance. Car parler d’Amour est politique. L’humain amoureux s’oppose quelque part à la vision du libéralisme économique, qui sous-entend que nous ne sommes que des consommateurs qui cherchons uniquement à maximiser nos profits individuels. Or, nous sommes capables d’empathie, de compassion, d’amour. De coopération en somme. L’humain n’est pas qu’une île. Il fait partie d’un archipel amoureux et frustré par des frontières tracées par la mer avec les autres terres. Aussi parler d’amour est désuet. Aussi parler d’amour est résolument moderne. Il est l’espoir d’un refuge. Il peut être parfois le lieu de la dévoration mais il est surtout liberté et poésie pure.  Il est sans cesse « à réinventer », dirait Rimbaud. »

Paul Francesconi – Metteur en scène, compagnie Soleil glacé